Titre : Graduation Day (The Testing #3)
Auteur : Joelle Charbonneau (Etats-Unis)
Date de parution : juin 2014
Editeur : Templar
Nombre de pages : 364
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– Communication urgente du Commonwealth Uni –
TOUS LES AGENTS DE SECURITE DOIVENT FAIRE UN RAPPORT A LEURS
SUPERIEURS IMMEDIATEMENT. UNE VIOLENTE REBELLION CONTRE LE GOUVERNEMENT EST EN
COURS.
UNE RECOMPENSE SERA ACCORDEE POUR LA CAPTURE DES DANGEREUX CRIMINELS CIA VALE ET TOMAS ENTRESS.
DANS LES HEURES QUI VIENNENT, LES AGENTS DOIVENT AGIR SANS MERCI POUR PROTEGER LE COMMONWEALTH UNI ET LE TESTING. L’ECHEC CONDUIRA A LA GUERRE CIVILE.
USEZ DE TOUS LES MOYENS NECESSAIRES. LE FUTUR DE TOUT CE POUR QUOI
NOUS AVONS TRAVAILLE EST EN JEU.
(traduction personnelle)
/!\ ATTENTION. Cette chronique contient des spoilers des
tomes 1 et 2. Vous la lisez à vos risques et périls. /!\
“Just because someone says they are capable
doesn’t make it true. And just because you think something is wrong doesn’t
mean it isn’t necessary.”*
Superbe conclusion pour une
superbe trilogie ! The Testing n’est peut-être pas la dystopie la plus
originale qu’on puisse trouver, mais c’est indéniablement une très bonne.
Encore une fois, j’ai passé un super moment en compagnie de Cia et ses
camarades.
Le tome 2 se terminait avec notre héroïne découvrant que Symon, le
chef de la rébellion, ne travaille en réalité pas pour les rebelles, mais pour
le Dr Barnes, et ne fait que prétendre mener la rébellion pour mieux la
contrôler et s’assurer qu’elle ne présente aucune menace pour le gouvernement.
Et maintenant qu’il a révélé son vrai visage à Cia, elle sait que son temps est
compté. Elle doit trouver un moyen de mettre fin au Testing, et vite. Pour
cela, la présidente Collindar a une solution radicale : elle remet à Cia
une liste de douze personnes qu’elle doit éliminer. Mais Cia est-elle prête à
tuer de sang froid, même pour sauver des vies ?
Avec un tel cliffhanger à la fin du tome 2, forcément je n’avais qu’une
hâte : lire la suite ! Et bien qu’il n’ait pas été exactement ce à
quoi je m’attendais (je pensais qu’il allait y avoir plus d’action), il ne m’a
pas déçue. Oui, je m’attendais à plus d’action,
mais finalement je suis contente que l’auteure ait décidé de plus se concentrer
sur l’aspect psychologique et la préparation de la mission donnée à Cia par la
présidente Collindar. Parce qu’il s’agit quand même de tuer douze
personnes, ce n’est pas anodin, et même si par là elle sauve des vies, ça n’empêche
pas qu’elle vivra le restant de ses jours avec ces morts sur la conscience. Du
coup, j’aurais trouvé ça un peu gênant qu’elle se lance tout de suite à l’action.
En fait, je pense que cette trilogie, et particulièrement son dernier tome, s’adresse
à une audience un peu plus mature que Hunger Games ou Divergent, pour citer
les deux dystopies les plus populaires du moment. Dans ces dystopies, il ne
fait aucun doute que le système doit changer de A à Z. Je veux dire, quel que
soit l’angle sous lequel vous prenez les Hunger Games, il est impossible de
trouver un argument pour les justifier. Avec le Testing, c’est différent. C’est
bien évidement un processus trop extrême, il tue des gens là où un examen ne
devrait mettre personne en danger de mort – et personne ne devrait être forcé
de passer un examen, pour commencer – mais le
principe à l’origine du Testing est plutôt cohérent. Je veux dire, il a pour
but de désigner les futurs leaders du pays, et pour un rôle de cette importance
on ne peut pas prendre le premier venu,
les candidats doivent avoir fait leurs preuves. Et on ne peut pas vraiment
savoir comment quelqu’un réagira dans l’adversité, ou devant une situation
stressante, avant de l’avoir vu dans ces conditions. On est obligé d’y
réfléchir sérieusement lorsque Cia est contrainte à conduire sa propre version
du Testing pour s’assurer que ses amis sont vraiment ses alliés.
L’aspect réflexif est ce que j’ai préféré dans cette saga, ainsi que l’ambiance
« ne faites confiance à personne » que l’on ressent tout au long des
trois tomes. Vraiment, « ne faites
confiance à personne » est la phrase qui résume le mieux cette trilogie.
Jusqu’à la fin, vous ne pouvez pas être sûr de savoir dans quel camp joue
chaque personnage. Plus d’une fois j’ai été surprise de découvrir les
vraies allégeances de certains personnages, et pour d’autres, même une fois la
dernière page refermée on n’est pas tout à fait sûr de ce qu’ils sont vraiment.
La ligne entre amis et ennemis est
tellement fine et changeante qu’on doit, comme Cia, être constamment sur nos
gardes.
J’ai beaucoup aimé la fin, parce que bien que la boucle soit bouclée
et l’intrigue centrale est arrivée à sa conclusion, tout n’est pas complètement
fini. Cia a encore des choses à accomplir.
C’est une fin heureuse, mais pas complètement, parce que l’équilibre est encore
fragile – ce qui est normal, étant donné qu’on ne renverse pas un système
gouvernemental du jour au lendemain.
Pour conclure, j’ai beaucoup
aimé cette dystopie, bien sûr elle emprunte pas mal d’éléments à Hunger Games
et Divergent, mais malgré tout développe une intrigue qui lui est propre – et une
très bonne intrigue. Je suis persuadée que si cette trilogie avait été
publiée au début de la « mode » des dystopies young adult elle
pourrait aujourd’hui bénéficier du même succès que Hunger Games ou Divergent.
Je vous le recommande si :
vous aimez Hunger Games et Divergent, je pense que The Testing est un bon
mélange des deux ambiances.
Sachez au passage que les deux premiers tomes sont disponibles en
français chez Macadam, sous le titre L’Elite.
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« Juste parce que quelqu’un dit qu’il est capable, ça ne veut pas
dire que c’est vrai. Et juste parce qu’on pense que quelque chose est mal, ça
ne veut pas dire que ce n’est pas nécessaire. »
J'ai adoré cette trilogie :)
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