Auteur : Noel Balen & Vanessa Barrot (France)
Date de parution : 2014
Editeur : Fayard
Nombre de pages : 192
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Laure Grenadier, rédactrice en chef du magazine Plaisirs de table, part en reportage avec son photographe Paco Alvarez pour dresser l'inventaire des bouchons lyonnais. Au coeur de la capitale des Gaules, tous deux envisagent de rendre hommage aux acteurs de l'excellence gastronomique : chefs illustres, adresses confidentielles, producteurs locaux...
Tout bascule lorsque le propriétaire d'un restaurant typique de la célèbre rue Saint-Jean est retrouvé assassiné au petit matin. La ville est en émoi et un vent de panique souffle sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse quand, le lendemain, le tenancier d'un bouchon historique de la rue Mercière est à son tour tué selon le même procédé.
Laure Grenadier connaissait ces personnages et cherche à comprendre ce qui se cache derrière ces meurtres en série. Crimes crapuleux, jalousies corporatistes, vengeances sentimentales ? Elle tente de lever le voile qui masque un milieu peu enclin à se livrer.
Laure Grenadier, rédactrice en chef d’un célèbre magazine culinaire,
se rend à Lyon en compagnie de son fidèle photographe, Paco, pour faire un
reportage sur les grands noms de la cuisine lyonnaise. Mais à peine sont-ils
arrivés qu’un terrible événement perturbe le monde de la restauration :
les tenanciers de deux bouchons (le restaurant typique de Lyon) renommés sont
assassinés à un jour d’intervalle, selon le même mode opératoire. Un tueur en
série sévirait-il ? Ebranlée par ces meurtres dont elle connaissait plutôt
bien les victimes, Laure décide de mener l’enquête...
Soyons honnêtes. La gastronomie, sur la liste de mes centres
d’intérêt, ça se situe quelque part entre les mouchoirs en papier et les vers
de terre (autant dire que ça ne m’intéresse pas du tout). Mais j’ai quand même
eu envie de lire ce livre, parce que c’est un roman policier (j’aime beaucoup
ce genre), et que ça se passe à Lyon (là où j’habite). Du coup, je me suis dit
que ces points positifs arriveraient à rattraper mon absence d’intérêt pour le
thème du roman. Eh bien, je me suis trompée.
La gastronomie prend vraiment
TOUTE la place dans le roman. On a de longues descriptions des menus et de
plats, ainsi des récits interminables de l’histoire des bouchons lyonnais.
Et comme ce n’est pas un sujet qui m’intéresse, ça m’a assez rapidement agacée
(je sais pas vous, mais moi quand on me dit « cervelas » ou
« tripes en sauce », ça ne me met pas particulièrement en appétit),
et j’ai commencé à sauter des paragraphes.
Généralement, j’ai trouvé que les
auteurs avaient trop tendance à se perdre dans les détails, nous offrant
de longues descriptions qui n’apportent pas grand-chose au récit. Les
descriptions de plats m’ont ennuyée, les descriptions de la ville de Lyon m’ont
un peu plus intéressée puisque j’y ai retrouvé des lieux qui me sont familiers.
Mais je me doute que celui qui n’est ni
gastronome ni lyonnais ne va pas trouver grand intérêt à ce livre.
Il n’y a même pas le côté polar pour rattraper le tout. A vrai dire, je ne pense même pas que Petits meurtres à l’étouffée mérite de
rentrer dans la catégorie « roman policiers ». Le début est
prometteur, avec la possibilité d’un tueur en série sévissant dans les bouchons
lyonnais, mais c’est très mal exploité. J’ai
passé presque tout le livre à me demander quand l’enquête allait enfin
commencer. Laure Grenadier essaie bien de poser des questions par-ci
par-là, mais on ne peut pas dire qu’elle mène l’enquête à proprement parler, et
pas un seul policier ne fait son apparition dans le récit (un comble pour un
roman policier, quand même !). Et puis, d’un coup, dans les derniers
chapitres, Laure a une illumination et découvre le fin mot de l’histoire. Et
là, je me suis dit : « ah, tout ça pour ça ? »
Le duo Laure-Paco est plutôt
sympathique, mais comme on en connaît beaucoup plus sur ce qu’ils ont mangé
pendant leur séjour à Lyon que sur leur histoire et leur personnalité, je n’ai pas vraiment pu m’attacher à eux.
En bref, je crois que ce qui m’a le plus intéressée a été le fait que
l’histoire se passe à deux pas de chez moi. Pour le reste, c’est une grosse
déception. Le récit se perd en longueurs
et l’enquête policière est inexistante, et je pense que si ce roman n’avait
pas été très court (moins de 200 pages), je ne serais pas allée jusqu’au bout.
Je vous le recommande si :
vous vous intéressez à la gastronomie et/ou vous connaissez bien Lyon. Mais si
vous cherchez juste un roman policier, passez votre chemin.
Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour cette lecture !
Je passerai donc mon chemin... La gastronomie, c'est pas vraiment mon truc non plus, et le policier, très peu aussi... Dommage, le résumé avait pourtant quelque chose d'accrocheur. Peut-être à classer dans les livres de cuisine ! *haha*
RépondreSupprimerOk, alors je ne lirai pas ce livre xD Avec ta chronique, je sais que je ne ferais que m'ennuyer dans ce livre, arf. Même pas tant pis !
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