Titre : La sélection
T.1 (The Selection #1)
Auteur : Kiera Cass (Etats-Unis)
Date de parution : 2012 aux Etats-Unis comme en France
Editeur : Robert Laffont – Collection R
Nombre de pages : 344
Résumé :
35 CANDIDATES. 1 COURONNE. LA COMPETITION DE LEUR VIE.
Trois cent ans ont passé et les Etats-Unis ont sombré dans l’oubli.
De leurs ruines est née Ileá, une monarchie de castes.
Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection »
s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de
troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion
d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du
trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar.
Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste
inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre
jour et nuit sous l’œil des caméras.
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait
échafaudés s’en trouvent bouleversés…
TOUT JEU COMPORTE DES REGLES, ET LES REGLES SONT FAITES POUR ETRE
TRANSGRESSEES.
Mon avis :
« Il y a un mois
est apparu à la télévision un type raide, ennuyeux, distant, incapable
d’inspirer l’amour et d’aimer qui que ce soit. A présent, mes œillères sont
tombées. Force est d’avouer que je me suis trompée sur son compte, et
lourdement. »
Etats-Unis, 300 ans plus tard. Et pas Etats-Unis, d’ailleurs, mais
Illeá, parce que les Etats-Unis que nous connaissons ont disparu, remplacés par
une monarchie basée sur un système de castes.
Maxon, le prince héritier d’Illeá, atteint ses dix-huit ans, il est
donc temps pour lui de songer à se marier. Afin de lui permettre de trouver la
femme idéale, le royaume organise une sorte de jeu télévisé, « La
Sélection », pendant lequel 35 jeunes filles du royaume vont tenter de s’attirer
les faveurs de l’héritier du trône. C’est l’occasion rêvée pour elles d’échapper
à une vie banale, voire misérable pour celles issues des castes les plus
basses. America Singer est l’une des ces jeunes filles. Elle devrait s’en
réjouir, pourtant elle ne le fait pas. Car son cœur est déjà pris par Aspen, un
jeune homme d’une caste inférieure…
Hé bien, c’est une petite lecture toute mignonne que nous avons là !
Aussi jolie que sa couverture ! Un conte de fée sur fond de dystopie que j’ai
tout simplement adoré.
Bon d’accord, je l’admets, j’ai eu un petit peu de mal avec le début :
ça me faisait penser aux émissions de téléréalités genre « La belle et ses
princes » (ou tout du moins ça me faisait penser à l’image que je me fais
de ces émissions parce que je ne me suis encore jamais ennuyée au point de les
regarder), avec tout le côté superficiel qui m’insupporte au plus haut point.
Mais ça, c’était au tout début. Je suis vite passée outre pour me laisser
emporter par cette histoire toute mignonne.
Et puis, America est loin d’être superficielle, et elle aussi ne
supporte pas les manières et la stratégie calculatrice de certaines candidates
écervelées – comme Celeste, LE cliché parfait de la bimbo de téléréalité. Ah,
si j’avais pu entrer dans le livre pour lui en coller une (voire deux ou trois,
même)… Mais je m’égare, là, j’étais en train de parler d’America. Revenons au
sujet. Je disais donc qu’America est loin d’être superficielle, et je me suis
très vite attachée à elle. J’ai vraiment aimé sa générosité, le fait qu’elle
reste elle-même tout au long de l’aventure, et qu’elle réfléchisse avant d’agir.
C’est rare les héroïnes comme ça !
(En plus elle est musicienne, comme moi, alors comment voulez-vous que
je ne l’adore pas, cette fille ?)
Maxon, au début, je ne l’aimais pas trop. Il avait l’air tellement
lisse et maniéré ! Mais en le découvrant un peu plus, je me suis rendu
compte qu’il n’est absolument pas lisse, en fin de compte. Maniéré oui, mais
lisse, certainement pas. Il a une très belle personnalité, j’ai vraiment hâte d’en
découvrir plus sur lui. Et la complicité qu’il a avec America est adorable.
Au début, j’aimais beaucoup Aspen. Mais très vite, je ne l’ai plus
compris du tout, et j’ai eu envie de lui donner des baffes (bon, pas autant qu’à
Celeste, certes, mais quand même)
J’ai pu lire un certain nombre de chroniques qui reprochaient à La
Sélection sa ressemblance avec Hunger Games. Heu… on m’explique ? Elle est
où la ressemblance ? Alors oui, il y a un jeu télévisé dans les deux. Mais
dans Hunger Games, il est question d’un jeu où l’on s’entre-tue pour gagner,
alors que dans La Sélection, c’est un jeu pour trouver la future princesse.
Complètement différent.
Et puis, La Sélection est loin d’être une dystopie aussi « noire »
que Hunger Games, ou que toutes les autres dystopies que j’ai pu lire, d’ailleurs.
Il y a certes un système de castes avec de grosses inégalités entre les castes,
mais on n’est pas dans une dictature, le gouvernement apparait même plutôt
sympathique – pour l’instant du moins. Peut-être va-t-on voir l’envers du décor
dans les prochains tomes ?
Il y a bien une petite rébellion, mais elle est loin de prendre toute
la place. On ne connaît d’ailleurs pas grand-chose sur ces rebelles. Je ne sais
pas si la rébellion va prendre plus d’ampleur par la suite, mais quoi qu’il en
soit je trouve ça assez sympa de voir les choses « de l’autre côté de la
barrière ». Parce que dans les dystopies « classiques »,
on voit toujours la révolte du côté du peuple, alors que là, pour une fois, on
est du côté du pouvoir. Je ne sais pas si Kiera Cass prévoit de développer cet
aspect là dans les tomes suivants, mais j’espère qu’elle le fera.
En bref, La Sélection n’est
pas LA lecture de l’année, elle ne vous fait pas vous poser des questions
existentielles, mais elle a le mérite de vous entraîner dans son univers et de
vous accrocher un sourire aux lèvres. Une petite lecture toute gentille toute
mignonne, et ça fait du bien, de temps en temps, un peu de douceur dans ce
monde de brutes !
GNIIIIIILESTDANSMABIBLIOTHEQUEETJEVEUXLELIREMAISJEDOISFINIRCEUXPOURMONMEMOIREAVANTGNIIII
RépondreSupprimer(Oui c'est illisible désolée ♥)
Te plains pas, les livres pour ton mémoire sont beaucoup plus coule que les miens ^^
Supprimermais j'espère que tu pourras bientôt le lire quand même ♥
Tu m'as tout simplement donnée envie de le lire !! Je pensais aussi que le côté superficiel me dérangerait mais je pense tenter quand même du coup ! :)
RépondreSupprimerIl m'a un peu gênée au début, mais comme America n'est pas du tout superficielle, je suis vite passée outre :)
SupprimerJ'ai beaucoup aimé ce livre, comme tu dis, une petite lecture toute mimi, sans prise de tête !
RépondreSupprimerJ'entame le tome 2 bientôt d'ailleurs ;)
Tu me diras ce que tu penses du tome 2 alors, tout le monde dit qu'il est beaucoup moins bien du coup ça me fait peur :/
SupprimerOui, ça faisait un peu penser au Bachelor lol. C'est sûr que ce n'est pas le livre du siècle mais c'est une bonne lecture quand même, avec une écriture addictive.
RépondreSupprimerVoilà, c'est exactement ce que j'en ai pensé !
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