Auteur : John Green (Etats-Unis)
Date de
parution : 2012
Editeur :
Penguin Books
Nombre de
pages : 316
Résumé :
Despite the
tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has
never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But
when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid
Support Group, Hazel’s story is about to be completely rewritten.
(Publié en français par les éditions Nathan sous le titre Nos étoiles contraires)
Mon avis :
On m’avait bien prévenue que j’allais avoir besoin de beaucoup de
mouchoirs parce que The Fault in our
Stars, c’est un livre qui vous fait pleurer à chaudes larmes. Et
effectivement, j’ai pleuré. Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que
j’ai beaucoup ri aussi. En fait, je ne m’attendais absolument pas à voir un tel
torrent d’émotions déferler sur moi au fil des pages.
The Fault in our Stars,
c’est l’histoire de Hazel, seize ans, en phase terminale d’un cancer qui a
rendu ses poumons HS. Seul un médicament miracle nommé Phalanxifor permet
d’endiguer la progression de sa tumeur, lui accordant ainsi quelques années de
sursis, mais elle sait très bien qu’elle est condamnée à plus ou moins long
terme. Sa vie d’adolescente malade n’est pas des plus passionnantes, mais
change du tout au tout lorsqu’elle fait la connaissance d’Augustus Waters,
dix-sept ans, atteint lui aussi de cancer (on a dû l’amputer d’une jambe à
cause d’un ostéosarcome), mais à la différence de Hazel, lui est en rémission.
Ensemble, ils vont vivre une très belle histoire d’amour, qui les mènera
jusqu’au bout du monde, en dépit de la maladie.
Je dois dire qu’au départ j’avais un peu peur de lire un livre dont le
thème principal est le cancer, surtout parce qu’ayant moi-même perdu une
personne très proche des suites de cette maladie, c’est un sujet que je connais
bien, et je craignais qu’il soit mal traité et que le roman soit bourré de
clichés. Heureusement, ce n’est pas le cas. Les personnages ne font pas que
pleurer et se lamenter sur leur sort. Même si c’est triste (on se doute dès le
début que cette histoire ne va pas bien se finir), et qu’on est obligé de
pleurer à un moment où un autre, le ton reste tout de même très léger et
finalement, j’ai plus ri que pleuré en lisant ce livre. En fait, plus qu’un
livre sur le cancer, The Fault in our Stars
est un livre sur la vie, l’amour, et la mort.
Les deux personnages principaux sont absolument adorables. Ils sont
certes malades, mais ils sont surtout débordants de vie et essaient d’être des
adolescents « normaux ». Ils lisent et se prennent de passion pour un
livre un particulier qui rythmera l’ensemble de leur relation. Hazel regarde
plusieurs épisodes d’America’s Next Top
Model d’affilée. Augustus joue les héros et se sacrifie pour des innocents
dans des jeux vidéo sanglants. Bref, ils ont le cancer, mais ils ont aussi le
désir de vivre comme les autres.
Leur histoire d’amour avance tout doucement, et j’ai vraiment aimé
suivre sa progression, comment ils se rapprochent petit à petit de plus en
plus. Et surtout, j’ai adoré leurs conversations, de leurs échanges de
sarcasmes à leurs discussions pseudo-philosophiques sur tout et n’importe quoi.
Je pourrais trouver quelques défauts à ce livre, si je voulais – comme
le personnage de Van Houten qui est selon moi beaucoup trop exagéré, mais je ne
le ferai pas, parce que ce ne sont que des détails sans grande importance. Le
plus important, et ce qui fait la force de ce roman, c’est la quantité
d’émotions que l’on éprouve au fil des pages, cette capacité qu’a l’auteur de
nous faire passer du rire aux larmes puis des larmes au rire en un clin d’œil à
travers l’histoire de ces deux héros plus qu’attachants.
En conclusion, The Fault in Our
Stars est un livre qui restera longtemps dans ma mémoire, je pense. John
Green a parfaitement su parler du sujet douloureux qu’est le cancer, et même si
la mort est très présente dans ses pages, pour moi ce livre est avant tout une
très belle ode à la vie.
Ce bouquin est semblable à des montagnes russes dans le noir.
RépondreSupprimerC'est joliment dit :)
SupprimerC'est un livre marquant !
RépondreSupprimerTout à fait !
SupprimerCe roman est magique...je comprends pourquoi il a autant fait le buzz!
RépondreSupprimerTout à fait ! (#2 ^^)
Supprimer<3
RépondreSupprimerTu me donnes envie de le relire ! Mais je ne céderais pas parce que, déjà qu'il fait chaud, j'veux pas me déshydrater en pleurant comme une quiche pendant des heures encore ^^
Oui, c'est vrai que ce livre est à déconseiller en cas de fortes chaleurs comme maintenant, il accroit le risque de déshydratation ! :P Mais quand il fera un peu plus froid, fais toi plaisir et cède ! ^^
SupprimerC'est un coup de coeur pour ma part :)
RépondreSupprimerPour moi aussi :)
SupprimerCe n'est pas un coup de cœur, mais j'ai bien apprécié ma lecture même si je pense que ce n'est pas le meilleur de Green ! Contente qu'il t'ai autant plu en tout cas ^^
RépondreSupprimerPour ma part je n'ai lu qu'un seul autre roman de John Green, Qui es-tu Alaska, et je ne l'avais pas franchement aimé :/ C'est lequel ton préféré de Green alors ? :)
SupprimerPfiou, ta chronique me donnes envie de le relire... Sutout que j'ai vu le film il n'y a pas longtemps et qu'il est-tellement-bien... ça devrait pas être permis autant d'émotions :p
RépondreSupprimerJ'ai toujours pas vu le film moi :( J'irai sûrement ce week-end.
SupprimerMais ne te prive surtout pas de le relire ! Ca fait pas de mal ^^