J'ai un peu de mal à donner un avis sur ce roman : je l'ai aimé, il m'a plutôt bien tenue en haleine puisque je l'ai lu plus vite que ma moyenne habituelle... mais d'un autre côté, je sais déjà qu'il ne restera pas gravé dans ma mémoire. J'écris cette chronique quelques semaines après l'avoir refermé, et j'ai déjà oublié quelques éléments de l'intrigue.
Le pouvoir de Jacob, dont seulement ses deux meilleurs amis connaissent l'existence, s'accompagne de questionnements qui soutiennent toute l'intrigue du roman : étant donné qu'avec une simple phrase Jacob peut rendre n'importe qui indestructible, doit-il utiliser ce pouvoir pour sauver des vies ? Et s'il l'utilise effectivement dans ce but, n'est-il pas dangereux d'interférer ainsi dans les lois de la vie et de la mort ? (Vous avez quatre heures. Calculatrice interdite.)
Si l'idée est vraiment bonne et originale, je trouve quand même qu'on reste beaucoup en surface - c'est pourquoi je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture. Le roman est clairement destiné à un public adolescent, donc on y retrouve des grands classiques : le premier amour, le cliché du sportif sans cervelle du lycée (ennemi du héros, évidemment)... dont personnellement, je me serais bien passée.
Je le conseille pour une lecture rapide, mais avec tout de même un fond réflexif. L'ambiance étant très sombre et un peu (beaucoup) creepy par moments, je pense que ce roman peut être parfait pour une soirée orageuse cet été !
Quatrième de couverture :
Tu es indestructible. Ces trois mots, murmurés par son père adoptif juste avant de mourir, ont bouleversé la vie de Jacob, à tout jamais. Il possède à présent un don considérable. Effrayant. De retour au lycée, il retrouve son meilleur ami, Milo, et rencontre une nouvelle élève, Ophelia. Elle est belle à tomber et incroyablement casse-cou. Elle lui demande de signer sur son plâtre rose. Troublé, Jacob écrit la phrase fatidique, sans en connaître les conséquences. Peu après, Ophelia fait une terrible chute en skateboard, qui aurait dû la défigurer. Pourtant, elle s'en sort sans une égratignure. Dès lors, Jacob comprend : il peut transmettre le don...
Détails pratiques :
Treize jours avant minuit, Patrick Carman. Publié en 2013 par Bayard. 304 pages, 14,90€.
Je crois que je commence à en avoir ma claque de ce genre d'impression. Quand tu termines un livres sans avoir aimé de folie, sans avoir détesté non plus... ARG
RépondreSupprimerC'est frustrant. Ca donne la sensation d'avoir brassé de l'air. Du coup tu me fais peur alors je passe!^^