Titre : Le royaume des rêves (Oniria #1)
Auteur : B.F. Parry (France)
Date de parution : 1e octobre 2014
Editeur : Hachette Black Moon / Hildegarde
Nombre de pages : 232
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Eliott, douze ans, est un garçon en apparence comme tous les autres.
Jusqu’au jour où sa grand-mère lui remet un sablier magique qui lui permet de
voyager dans un monde aussi merveilleux que dangereux : Oniria, le monde
des rêves.
Un monde où prennent vie les milliards de personnages, d’univers, et
toutes les choses les plus folles et les plus effrayantes rêvées chaque nuit
par les êtres humains. Un monde dans lequel serait prisonnier l’esprit du père
d’Eliott, plongé depuis plusieurs mois dans un profond sommeil.
Collégien ordinaire le jour, puissant créateur la nuit, Eliott peut
faire apparaître tout ce qu’il souhaite par le simple et immense pouvoir de son
imagination. En explorant Oniria pour sauver son père, Eliott sera confronté à
son extraordinaire destin. Il découvrira qu’il est « l’Envoyé »,
chargé de sauver le royaume, menacé par la sanglante révolution des cauchemars.
En parcourant le catalogue des parutions automnales de Black Moon, j’avais immédiatement remarqué ce roman, dont
la couverture colorée accroche l’œil, et le résumé tout aussi attirant.
Apprendre par la suite qu’il a été le coup de cœur de toute l’équipe de la
maison d’édition n’a fait que renforcer mon envie de le lire. Et en effet, c’est
vrai qu’il est très sympa ce petit !
Nous faisons la connaissance d’Eliott, collégien de douze ans qui vit
entre sa belle-mère acariâtre, ses petites sœurs tantôt adorables tantôt
insupportables, et sa grand-mère adorée. La petite famille a un rituel :
tous les samedis matins, ils se rendent à l’hôpital pour rendre visite au père
des enfants, plongé dans un coma auquel même les plus éminents médecins ont été
incapables de trouver la cause. Mamilou, la grand-mère, a pourtant une idée :
le père d’Eliott serait coincé à Oniria, le royaume des rêves, là où l’esprit
de chacun se rend le soir quand il s’endort. Et Eliott, à l’aide d’un sablier
magique, est le seul à pouvoir s’y rendre de manière consciente afin de sauver
son père...
J’ai été très agréablement surprise
par l’univers proposé par l’auteure ici. Même si le résumé m’avait beaucoup
attirée, j’avais tout de même une petite crainte qu’Oniria, étant un monde basé
sur les rêves, soit sans queue ni tête, un peu comme le pays des Merveilles de
Lewis Carroll (autant j’adorais ce livre quand j’étais plus jeune, autant maintenant
je m’en suis clairement lassée). Crainte totalement infondée puisqu’Oniria, s’il présente toutes les
bizarreries qu’on est en droit d’attendre d’un univers onirique, n’en est pas
pour autant dénué de logique. Bien au contraire, à mesure qu’on avance dans l’histoire,
on se rend compte que cet univers est beaucoup plus construit qu’il n’y paraît,
il a une histoire derrière lui et répond à des règles strictes. J’ai pris
un immense plaisir à l’explorer en compagnie de notre héros, et j’aime imaginer
que mon esprit se rend lui aussi là bas chaque nuit quand je m’endors. Parce qu’Oniria a vraiment l’air idyllique, et
puis pouvoir faire apparaître tout ce qu’on veut de manière instantanée rien qu’avec
son imagination, c’est le rêve de tout le monde je pense.
Eliott est un personnage auquel
je me suis immédiatement attachée. C’est vrai qu’il est très jeune, 12 ans
seulement, donc ayant quasiment dix ans de plus que lui, j’aurais pu avoir du
mal à m’en sentir proche. Ca n’a pas été le cas, principalement parce qu’Eliott
est un jeune garçon très mature pour son
âge, dans beaucoup de ses réactions on a l’impression d’avoir à faire à un
adulte. Et puis, même si on le suit également un peu dans sa vie
quotidienne, le gros du roman concerne ses aventures à Oniria, univers qui,
comme je viens de l’expliquer, est des plus plaisants et passionnera les petits
comme les grands.
Quant à ses compagnons d’aventure,
ils sont, à l’image de leur univers, hauts en couleurs. Que ce soit les
gentils (Farjo, Katsia), ou les méchants (la reine Dithilde), ils ne laisseront
personne indifférent.
Le roman s’adresse certes à un public jeune, mais il plaira tout
autant aux plus grands, pour peu qu’ils aient gardé un peu de leur âme d’enfants. L’intrigue est jeunesse mais pas
simpliste, et même si elle ne renferme pas de grands rebondissements ni de
réflexions profondes, j’ai pris grand plaisir à la suivre. Je n’ai pas eu
de coup de cœur, mais je n’ai pas vraiment de reproches à adresser non plus.
Je voudrais finir cette chronique en m’attardant sur le livre en tant qu’objet, parce qu’il
mérite bien qu’on en dise deux mots. Que ce soit la couverture en 3D ou les
illustrations signées Aleksi Briclot en milieu d’ouvrage, tout est absolument sublime. C’est vrai que je suis rarement
convaincue par les objets livres de chez Black Moon, mais celui-ci est une très
belle exception qui méritait d’être soulignée.
Je vous le recommande si :
vous aimez les univers magiques, enfantins mais sans être simplistes.
Ce roman est très tentant, il a vraiment l'air très sympa à lire et la couverture est super belle !
RépondreSupprimerDu coup, je le lirai sûrement ;)
Je te le conseille, il est vraiment sympa :)
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