mercredi 19 novembre 2014

Le royaume des rêves (Oniria #1) de B.F. Parry






Titre : Le royaume des rêves (Oniria #1)
Auteur : B.F. Parry (France)
Date de parution : 1e octobre 2014
Editeur : Hachette Black Moon / Hildegarde
Nombre de pages : 232






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Eliott, douze ans, est un garçon en apparence comme tous les autres. Jusqu’au jour où sa grand-mère lui remet un sablier magique qui lui permet de voyager dans un monde aussi merveilleux que dangereux : Oniria, le monde des rêves.
Un monde où prennent vie les milliards de personnages, d’univers, et toutes les choses les plus folles et les plus effrayantes rêvées chaque nuit par les êtres humains. Un monde dans lequel serait prisonnier l’esprit du père d’Eliott, plongé depuis plusieurs mois dans un profond sommeil.

Collégien ordinaire le jour, puissant créateur la nuit, Eliott peut faire apparaître tout ce qu’il souhaite par le simple et immense pouvoir de son imagination. En explorant Oniria pour sauver son père, Eliott sera confronté à son extraordinaire destin. Il découvrira qu’il est « l’Envoyé », chargé de sauver le royaume, menacé par la sanglante révolution des cauchemars.


En parcourant le catalogue des parutions automnales de Black Moon, j’avais immédiatement remarqué ce roman, dont la couverture colorée accroche l’œil, et le résumé tout aussi attirant. Apprendre par la suite qu’il a été le coup de cœur de toute l’équipe de la maison d’édition n’a fait que renforcer mon envie de le lire. Et en effet, c’est vrai qu’il est très sympa ce petit !

Nous faisons la connaissance d’Eliott, collégien de douze ans qui vit entre sa belle-mère acariâtre, ses petites sœurs tantôt adorables tantôt insupportables, et sa grand-mère adorée. La petite famille a un rituel : tous les samedis matins, ils se rendent à l’hôpital pour rendre visite au père des enfants, plongé dans un coma auquel même les plus éminents médecins ont été incapables de trouver la cause. Mamilou, la grand-mère, a pourtant une idée : le père d’Eliott serait coincé à Oniria, le royaume des rêves, là où l’esprit de chacun se rend le soir quand il s’endort. Et Eliott, à l’aide d’un sablier magique, est le seul à pouvoir s’y rendre de manière consciente afin de sauver son père...

J’ai été très agréablement surprise par l’univers proposé par l’auteure ici. Même si le résumé m’avait beaucoup attirée, j’avais tout de même une petite crainte qu’Oniria, étant un monde basé sur les rêves, soit sans queue ni tête, un peu comme le pays des Merveilles de Lewis Carroll (autant j’adorais ce livre quand j’étais plus jeune, autant maintenant je m’en suis clairement lassée). Crainte totalement infondée puisqu’Oniria, s’il présente toutes les bizarreries qu’on est en droit d’attendre d’un univers onirique, n’en est pas pour autant dénué de logique. Bien au contraire, à mesure qu’on avance dans l’histoire, on se rend compte que cet univers est beaucoup plus construit qu’il n’y paraît, il a une histoire derrière lui et répond à des règles strictes. J’ai pris un immense plaisir à l’explorer en compagnie de notre héros, et j’aime imaginer que mon esprit se rend lui aussi là bas chaque nuit quand je m’endors. Parce qu’Oniria a vraiment l’air idyllique, et puis pouvoir faire apparaître tout ce qu’on veut de manière instantanée rien qu’avec son imagination, c’est le rêve de tout le monde je pense.
                                                                                     
Eliott est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. C’est vrai qu’il est très jeune, 12 ans seulement, donc ayant quasiment dix ans de plus que lui, j’aurais pu avoir du mal à m’en sentir proche. Ca n’a pas été le cas, principalement parce qu’Eliott est un jeune garçon très mature pour son âge, dans beaucoup de ses réactions on a l’impression d’avoir à faire à un adulte. Et puis, même si on le suit également un peu dans sa vie quotidienne, le gros du roman concerne ses aventures à Oniria, univers qui, comme je viens de l’expliquer, est des plus plaisants et passionnera les petits comme les grands.
Quant à ses compagnons d’aventure, ils sont, à l’image de leur univers, hauts en couleurs. Que ce soit les gentils (Farjo, Katsia), ou les méchants (la reine Dithilde), ils ne laisseront personne indifférent.

Le roman s’adresse certes à un public jeune, mais il plaira tout autant aux plus grands, pour peu qu’ils aient gardé un peu de leur âme d’enfants. L’intrigue est jeunesse mais pas simpliste, et même si elle ne renferme pas de grands rebondissements ni de réflexions profondes, j’ai pris grand plaisir à la suivre. Je n’ai pas eu de coup de cœur, mais je n’ai pas vraiment de reproches à adresser non plus.

Je voudrais finir cette chronique en m’attardant sur le livre en tant qu’objet, parce qu’il mérite bien qu’on en dise deux mots. Que ce soit la couverture en 3D ou les illustrations signées Aleksi Briclot en milieu d’ouvrage, tout est absolument sublime. C’est vrai que je suis rarement convaincue par les objets livres de chez Black Moon, mais celui-ci est une très belle exception qui méritait d’être soulignée.


Je vous le recommande si : vous aimez les univers magiques, enfantins mais sans être simplistes.

2 commentaires:

  1. Ce roman est très tentant, il a vraiment l'air très sympa à lire et la couverture est super belle !
    Du coup, je le lirai sûrement ;)

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