Titre : The Legacy #1
Auteur : Melissa Delport (Etats-Unis)
Date de parution : 2014
Editeur : Tracey MacDonalds Publishers
Nombre de pages : 365 (format PDF)
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One man obsessed with
power.
One woman prepared to
sacrifice everything to stop him.
One war that changed
the world.
“Eric Dane has
segregated the wealth and resources that remain, giving a selected few the
highest chance of survival and leaving the rest to starve!”
World War 3 lasted
twelve days and almost eradicates the human species. Growing up in post nuclear
America, Rebecca Davis remained blissfully ignorant of the despotic leadership
that had seized what was previously the most powerful nation in the world. When
the truth is revealed and Rebecca discovers that everything she has been taught
is a lie, she is determined to fight for the life that she has not been allowed
to live.
In order to do this,
Rebecca has to cross the boundary fences and venture out of the safety of the
New United States, into the barren wastelands. It is there she finds allies she
never dreamed existed.
In Rebecca, the
Resistance has finally found the ultimate weapon.
“You were given this
life, Rebecca, because you alone are strong enough to live it.”
Un homme obsédé par le pouvoir.
Une femme prête à tout pour
l’arrêter.
Une guerre qui a changé le
monde.
« Eric Dane a ségrégué les
richesses et les ressources qui restent, donnant une chance de survie à une
élite et laissant les autres mourir de faim ! »
La troisième guerre mondiale a
duré douze jours et presque éradiqué l’espèce humaine. Tandis qu’elle
grandissait dans l’Amérique post nucléaire, Rebecca Davis est restée ignorante
du pouvoir despotique qui s’est emparé de ce qui fut jadis la nation la plus
puissante du monde. Quand la vérité lui est révélée et que Rebecca découvre que
tout ce qu’on lui a appris est un mensonge, elle est décidée à se battre pour
la vie qu’elle n’a pas pu mener.
Pour y parvenir, Rebecca doit
passer les frontières et s’aventurer en dehors de la sécurité des Nouveaux Etats-Unis,
dans ces terres à l’abandon. C’est là qu’elle va trouver des alliés dont elle
n’aurait jamais pu rêver.
En Rebecca, la Résistance a
enfin trouvé son arme ultime.
« On t’a donné cette vie,
Rebecca, parce que toi seule est suffisamment forte pour la vivre. »
“The ordinary man doesn’t want to be free; he
simply wants to be safe.” *
The Legacy est présenté comme
une sorte de Hunger Games pour un public adulte, donc en tant que fan de Hunger
Games, je ne pouvais évidemment pas passer à côté. Bon, je ne lui ai pas
franchement trouvé de ressemblances avec Hunger Games (à part qu’il s’agit
aussi d’une dystopie), mais je pense qu’effectivement ce roman présente les
ingrédients nécessaires pour satisfaire les fans de dystopie les plus âgés.
La troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire, a commencé en 2016
et duré seulement douze jours, mais ça a suffi pour détruire le monde tel que
nous le connaissons. Sur les ruines des actuels Etats-Unis, un homme, Eric
Dane, a construit les Nouveaux Etats-Unis, encerclant une dizaine d’Etats
autour de Chicago, la nouvelle capitale, par une clôture pour protéger la
population survivante de la menace extérieure (notamment les monstres qu’ont
engendré les mutations génétiques dues aux radiations nucléaires). A
l’intérieur de ces frontières, il a bâti une nouvelle civilisation encore plus
avancée que la précédente. Mais Eric Dane, qui se présente comme le sauveur du
monde, est en réalité un puissant dictateur obsédé par le pouvoir. Ainsi,
lorsque Rebecca Davis découvre le mouvement de résistance, elle est décidée à y
prendre activement part. Et pour cela, elle va infiltrer le gouvernement au
plus près possible de son leader : elle va devenir l’épouse d’Eric Dane...
J’ai beaucoup aimé l’univers et pour une fois je l’ai trouvé bien
construit – je suis assez difficile de ce côté-là et nombre de dystopies me
déçoivent à cause d’un univers construit à la va-vite. Le roman commence alors
que Rebecca a déjà épousé Eric Dane, mais nous avons régulièrement des
flashbacks sur la guerre, l’enfance de l’héroïne et comment elle a découvert la
Résistance. En conséquence la première moitié du livre est un peu lente, mais
je ne l’ai pas trouvé ennuyeuse pour
autant. J’aurais même aimé en savoir plus sur l’évolution de l’investissement
de Rebecca dans la Résistance, comment elle en vient à penser qu’elle est celle
qui doit s’engager dans une mission aussi dangereuse. Elle est obligée
d’abandonner jusqu’à son propre enfant pour ça, ce n’est pas une décision qui
se prend à la légère !
Une dernière chose sur l’univers : j’ai beaucoup aimé tout ce qui
concernait les modifications génétiques : des opérations permettant aux
soldats d’être plus rapides ou plus forts, ou d’avoir la capacité de se soigner
eux-mêmes. J’ai trouvé ça original et bien exploité.
Rebecca m’a globalement plu mais j’ai tout de même quelques réserves
concernant son personnage. J’ai aimé son courage, sa force de caractère et sa
détermination, mais par moment je ne la comprenais pas. Je pense que c’est sans
doute dû au fait qu’il m’a manqué un bout de son parcours dans la Résistance
comme je l’explique plus haut.
Mon personnage préféré est sans aucun doute Reed McCoy. Il est l’un
des alliés de Rebecca dans la Résistance, et il est tout simplement génial.
Entièrement dévoué pour la cause qu’il soutient et pour protéger Rebecca, il
est également drôle et il a aussi sa propre histoire qui ne manquera pas de
vous toucher.
Le début est un peu lent puisqu’il faut tout mettre en place, mais la
seconde moitié est vraiment rapide, il y a beaucoup d’action et de
rebondissement. Il y a aussi beaucoup de scènes de batailles entre la Légion
(l’armée montée par la Résistance) et les soldats d’Eric Dane, et comme je ne
suis pas du tout fan de ce genre de scènes, je dois avouer que j’ai fini par
les lire en diagonale. Mais je suis certaine que si vous aimez lire des scènes
de combats, vous serez ravis car elles sont très bien écrites, on visualise
facilement toutes les actions.
En arrivant vers la fin, j’étais en train de me dire que je ne lirai
peut-être pas le tome deux puisque le tome 1 semblait pouvoir se suffire à
lui-même... et c’est là qu’est arrivé l’épilogue. Eh bien, on peut dire que
Melissa Delport est douée pour les cliffhangers ! Je suis désormais
certaine que je lirai la suite, puisque cette fin est vraiment surprenante et
soulève des questions auxquelles je ne m'attendais pas.
En bref, The Legacy est un
bon roman de dystopie, et c’est également plaisant de trouver un roman de ce
genre qui ne soit pas un Young Adult. L’univers créé est solide et la fin donne
vraiment envie de continuer, d’ailleurs le tome 2 est déjà sorti et je le lirai
sans doute bientôt.
Je vous le recommande si :
vous aimez les dystopies et vous avez 16 ans ou plus. Les plus jeunes peuvent
le lire aussi, mais ce n’est pas un roman écrit pour les ados donc je pense
qu’il trouvera mieux son public parmi les plus âgés.
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*« L’homme ordinaire ne veut pas être libre ; il veut simplement être
en sécurité. »
Cette dystopie est faîte pour moi ! Je suis ravie d'avoir pu lire ton avis bien que je sens que mon porte monnaie lui, va pas être d'accord mais bon XD. Si tu me dis que ce roman est très bien construit et les personnages également je te fais confiance. J'ai hâte de l'avoir dans mes mains !
RépondreSupprimerJ'espère que tu ne seras pas déçue ! Et je crois qu'il est à 2 ou 3 € seulement en ebook, donc ton porte-monnaie ne devrait pas trop râler ;)
SupprimerJe ne connaissais pas du tout et ta chronique m'a vraiment donné envie, merci de la découverte ! :)
RépondreSupprimerAvec plaisir ! :)
SupprimerRah, voilà une dystopie qui me tente.
RépondreSupprimerPour l'instant j'essaye découler ma PAL avant de faire un nouvel achat, mais je note ^^
Gardes le en réserve pour plus tard ! J'essaie aussi d'écouler ma PAL en ce moment, alors je te comprends :)
SupprimerLe cliffhanger qui remet tout en question :D En même temps j'adore ce genre de truc, en même temps ça me fait toujours hurler. Tu me tentes bien en tout cas. De la dystopie adulte a l'univers solide, ça éveille mon intérêt. Coup de bol, je n'ai rien contre les scènes d'action quand elles sont bien visuelles. Bref, je ferais certainement un petit tour du côté de ce livre quand j'aurai le temps.
RépondreSupprimerMoi aussi j'adore ce genre de cliffhanger, mais c'est éprouvant pour les nerfs, quand tu penses que tu vas pouvoir tranquillement refermer le livre et passer à autre chose, et finalement... non ^^
SupprimerEn tous cas j'espère que le livre te plaira si tu trouves un peu de temps pour lui :)
Je suis plutôt très d'accord avec tout ce que tu en dis (Reed <3) !
RépondreSupprimerEt j'ai pas vraiment compris la comparaison avec Hunger Games non plus, il n'y a vraiment rien à voir entre les deux mis à part que c'est des dystopies (et Hunger Games n'est pas forcément la première dystopie ayant existé hein !). Puis pour le coup Hunger Games est peut-être plus violent et donc plus adapté pour un public plus âgé (même si j'ai trouvé que The Legacy pouvait très bien plaire à un public adulte).
En tout cas je suis contente que tu ai apprécié <3
C'est vrai que Hunger Games est plus violent mais je pense que The Legacy s'adresse à un public plus âge par rapport aux protagonistes qui ne sont pas des ados, et de la manière dont les thèmes sont abordés, c'est plus politique je trouve.
SupprimerMais en fait ça m'étonne pas plus que ça qu'il soit comparé à Hunger Games puisque TOUTES les dystopies sont annoncées comme le nouveau HG, même quand elles n'ont aucun point commun en dehors du fait d'être aussi une dystopie. C'est un peu comme il y a quelques années, on comparait tout et n'importe quoi à Harry Potter alors que je n'ai encore jamais trouvé un livre qui méritait cette comparaison.