Titre : Hourglass #1
Auteur : Myra McEntire (Etats-Unis)
Date de parution : 2011
Editeur : Egmont
Nombre de pages : 390
Résumé :
One hour to rewrite
the past…
For
seventeen-year-old Emerson Cole, life is about seeing what isn’t there:
swooning Southern Belles; soldiers long forgotten; a haunting jazz trio that
vanishes in an instant. Plagued by phantoms since her parents’ death, she just
wants the apparitions to stop so she can be normal. She’s tried everything, but
the visions keep coming back.
When her well-meaning
brother brings in a consultant from a secret organization called the Hourglass,
Emerson’s willing to try one last care. But meeting Michael Weaver may change
not only her future, it may also change her past.
Who is this dark,
sympathetic guy, barely older than Emerson herself, who seem to believe every
crazy word she says? Why does it feel like an electric current runs through the
room whenever he’s around? And why is he so insistent that he needs her help to
prevent a death that never should have happened?
Une heure pour réécrire le
passé…
Pour Emerson Cole, dix-sept ans,
la vie consiste à voir ce qui n’est pas là : des Belles du Sud en
pâmoison, des soldats depuis longtemps oubliés, un trio de jazz obsédant, qui
disparait en un instant. Harcelée par les fantômes depuis la mort de ses
parents, elle veut simplement que les apparitions cessent pour pouvoir être
normale. Elle a tout essayé, mais les visions reviennent toujours.
Quand son frère bien intentionné
ramène un consultant d’une organisation secrète appelée the Hourglass (le
Sablier), Emerson est prête à essayer un dernier traitement. Mais rencontrer
Michael Weaver pourrait ne pas changer uniquement son futur, mais aussi son
passé.
Qui est ce sombre, compatissant
jeune homme, à peine plus âgé qu’Emerson elle-même, qui semble croire chacune
de ses folles paroles ? Pourquoi l’air semble-t-il devenir électrique
chaque fois qu’il est dans les parages ? Et pourquoi insiste-t-il autant
pour qu’elle l’aide à empêcher une mort qui n’aurait jamais dû avoir
lieu ?
(Crédits de la traduction : moi-même :3 )
Mon avis :
J’ai d’abord remarqué ce livre à cause de sa couverture, absolument
magnifique. Puis j’ai lu le résumé et « Ooh, un voyage dans le
temps ! » « Ooh, des fantômes ! ». Il ne s’en est pas
fallu longtemps pour que Hourglass
rejoigne ma wish list, puis ma PAL, puis mes livres lus. Et je peux vous dire
que je suis tout à fait satisfaite d’avoir craqué.
Depuis la mort de ses parents quatre ans plus tôt, Emerson est hantée
par des fantômes, des apparitions plus vraies que nature, à tel point qu’il lui
est parfois difficile de les distinguer des vivants. C’est un don dont elle se
passerait bien, d’ailleurs elle et son grand frère Thomas ont tout essayé pour
la débarrasser de ces visions intempestives. Sans succès. Ainsi quand Thomas
lui présente un énième spécialiste, Michael Weaver de l’institution Hourglass,
Emerson n’est pas franchement enthousiaste. Mais très vite il s’avère que
Michael ne ressemble à aucun des « thérapeutes » auxquels elle a eu
affaire par le passé. Il est jeune, il est beau, et surtout, il entretient le
mystère sur sa personne et sur l’institution qui l’envoie.
Intriguée, mais surtout irrésistiblement attirée par Michael, Emerson
mène l’enquête et va rapidement découvrir que son don ne consiste pas
uniquement à voir des fantômes. Il pourrait même lui servir à empêcher un
meurtre… qui a eu lieu six mois plus tôt.
Au début, ce livre m’a beaucoup fait penser à Rouge Rubis de Kerstin Gier. Pas uniquement parce qu’il est question
de voyage dans le temps dans les deux, mais surtout parce que le style
d’écriture des deux auteures, léger, fluide, plein de sarcasme et d’humour
léger, se ressemblent énormément. Emerson et Gwendolyn (l’héroïne de Rouge Rubis), en plus de partager une
prédisposition à voyager dans le temps et à voir des fantômes, partagent aussi
leur façon de raconter les évènements. Mais la ressemblance entre les deux
s’arrête là. Et heureusement, parce que même si j’avais beaucoup aimé Rouge Rubis, lire un remake n’aurait pas
été passionnant.
Etant donné que la première phrase de la quatrième de couverture
mentionne « une heure pour réécrire le passé », je m’attendais à ce
que le voyage dans le temps arrive assez tôt dans le roman, or ce n’est pas le
cas. La première moitié est surtout consacrée à la découverte des pouvoirs
d’Emerson et à la levée progressive du mystère entourant l’institution
Hourglass. Ce qui ne veut pas dire que je me suis ennuyée pendant tout ce
temps ! J’ai aimé découvrir tous les personnages faisant partie de cette institution,
les dons de chacun, et les modalités du voyage dans le temps.
J’ai beaucoup aimé l’héroïne, Emerson, pour son dynamisme, sa
détermination et sa loyauté envers les personnes qu’elle aime. Et son humour
m’a à de nombreuses reprises fait sourire. La rencontre avec Michael, la découverte de
l’institution Hourglass et l’annonce de ce que son don implique bouleverse sa
vie, mais elle garde quand même la tête froide et accepte la situation
relativement facilement.
Michael, le personnage masculin de l’histoire, m’a surtout plu pour
son côté mystérieux au début du roman. Mais il ne m’a pas fait autant d’effet
qu’à Emerson. Notre héroïne ne cesse de l’observer et de répéter combien il est
beau (elle va même jusqu’à dire “his muscles have muscles” – ses muscles ont
des muscles – pour vous dire à quel point il la perturbe). Personnellement, il
m’a un peu agacée par moments, lorsqu’il laissait Emerson dans le doute
soi-disant pour la protéger. Elle a déjà prouvé qu’elle était forte, elle n’a
pas franchement besoin qu’on la protège, je trouve.
On a une sorte de triangle amoureux Michael-Emerson-Kaleb (le meilleur
ami de Michael), même si ce n’en est pas vraiment un, puisqu’Emerson a très
vite choisi vers qui allait sa préférence. D’ailleurs je trouve que ce triangle
n’était pas forcément nécessaire. Mais le personnage de Kaleb m’a plu quand
même.
Dans les personnages, il faut aussi noter Thomas, le frère d’Emerson,
et son épouse, Dru, qui font office de parents pour notre héroïne et qui ont un
vrai rôle dans l’histoire, pas seulement un rôle de figuration. C’est
suffisamment rare dans les romans YA pour le souligner.
La fin amène son lot de révélations et de retournements de situation,
m’amenant à revoir mon opinion sur nombre de personnages et à me demander
comment j’avais pu ne me douter de rien. Prévoyez suffisamment de temps devant
vous pour pouvoir lire le dernier quart d’une traite, parce que vraiment, ça va
très vite, il y a beaucoup de suspense et la tension monte. Ce tome 1 ne se
termine toutefois pas en cliffhanger, ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal – on
n’a pas besoin d’un cliffhanger pour avoir envie de lire les tomes suivants
quand on a aimé le tome 1.
En conclusion, j’ai vraiment passé un excellent moment avec Hourglass. Il m’a juste manqué la
« petite étincelle » pour en faire un coup de cœur, mais on n’est pas
passé loin du tout. J’espère qu’il sera traduit en français un jour, parce que
j’ai envie de le recommander à tout le monde !
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis (mais tu le savais déjà ça) :)
RépondreSupprimerPar contre sur le moment j'ai pas du tout pensé à Rouge Rubis, mais c'est vrai que maintenant que t'en parles... ^^ Le truc bien quand même c'est que les univers sont assez semblables mais donnent quand même des rendus totalement différents (j'sais pas si tu vois ce que je veux dire).
Ah ah j'avais oublié le "his muscles have muscles", elle était pas mal celle-là aussi :P
J'espère qu'on aura la petite étincelle avec le tome 2 :D (Même si ça va faire bizarre de passer à une narration du point de vue de Kaleb... j'crois que Emerson et ses "his muscles have muscles" va me manquer !)
Bisous mon p'tit chat xx
Je vois tout à fait ce que tu veux dire, c'est ce que je me suis dit aussi :)
SupprimerA la fin de l'édition de mon livre y'avait le 1er chapitre du tome 2, du point de vue de Kaleb et... je sais pas, ça faisait pas pareil. J'crois que je préférais Emerson comme narratrice, mais bon, sur un chapitre c'est pas évident de juger.
Bisous mon lapin ♥
xxx
C'est vrai que la couverture est magnifique et ta chronique m'a encore plus donné envie de le lire. Mais je n'ai malheureusement pas (encore) le niveau suffisant pour lire en VO ... Je pense que je vais vraiment bosser plus qu'à fond en anglais car trop de livre VO me donne envie et je n'en PEUX PLUS !
RépondreSupprimerHihi, c'est vrai que c'est une bonne motivation pour travailler son anglais ^^ J'espère que tu pourras passer à la lecture VO un jour, parce qu'il y a tellement de livres que les éditeurs français ignorent alors qu'ils mériteraient d'être traduits !
SupprimerRoh... il m'a l'air trop bien ce livre! mais pourquoi est-il en anglais? POURQUOI?
RépondreSupprimerParce que l'auteure est américaine, donc elle parle anglais ^^
SupprimerJ'espère qu'il sera traduit un jour, comme ça tu pourras le lire :)
Ah ça y est, je VEUX lire ce livre !! :) Je n'ai encore jamais lu une intrigue de ce genre, ça me changerait un peu =)
RépondreSupprimerEt puis je dois avouer que les couvertures de cette trilogie sont magnifiques, surtout les deux derniers tomes ! :)
J'aime bien les histoires de voyage dans le temps, c'est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup mais c'est un thème super intéressant je trouve :)
SupprimerJ'avoue que les couvertures sont la principale raison pour laquelle j'ai commencé cette trilogie : elle sont TELLEMENT BELLES ! *-*
Yes ! :p Et dis -moi, tu l'as lu en format papier ? Est-ce que le papier de la couverture à des reflets un peu style métallisés ? x)
Supprimer(Oui, je me pose souvent ce genre de question... désolée ^^")
Oui ! C'est pour ça qu'elle est encore plus belle en vrai, cette couv'. (mais le problème c'est qu'on voit super bien les traces de doigts dessus aussi... quand je m'en suis rendue compte j'osais plus à peine la toucher u_u)
Supprimer(je te comprends, t'inquiètes, c'est super important pour moi aussi les couvertures ^^)
Yes !! :D C'est cool ça ! Même s'il me faudra prendre ce livre avec des gants par la suite :p
SupprimerEt dernière petite question, tu prends tes livres en reliés ou en brochés ? :)
J'préfère les reliés parce que y'a moins de risque d’abîmer la couverture mais le plus souvent je prends des brochés parce que c'est moins cher ^^ (celui ci je l'ai en format broché)
SupprimerALTHEA A ETE TROP MECHANTE AVEC SA CHRONIQUE ET TOI AUSSI T.T
RépondreSupprimerJe vais être obligée de l'acheter VOILA. J'espère que tu es contente parce que ma WL non !
Oui je suis très contente :3 Ta WL me remerciera un jour, parce que je l'enrichis ^^
SupprimerOh oui j'avais vu ce livre il y a un petit bout de temps sur certains blogs US, mais j'avoue que je n'ai pas regardé plus prés, j'aurais peut etre du, ça semble une jolie découverte, merci pour ton avis !
RépondreSupprimerAussi belle que sa couverture, hehe ;)
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