mercredi 17 juin 2015

Red Rising #1 de Pierce Brown


Titre : Red Rising #1
Titre original : Red Rising #1 - traduit par Hélène Lenoir
Auteur : Pierce Brown (Etats-Unis)
Date de parution : 17 juin 2015
Editeur : Hachette
Nombre de pages : 480

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« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »

Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.


J’ai entendu tellement de bien de ce livre ! Je ne compte même plus toutes les chroniques ultra enthousiastes que j’en ai lu. Peut-être que je n’aurais pas dû lire toutes ces chroniques, car j’ai peut-être placé la barre un peu trop haut, du coup. Ne vous méprenez pas : j’ai aimé Red Rising. Mais je ne peux pas dire que je rejoins l’excitation générale autour de ce roman.

Nous sommes sur Mars, où la population est divisée en différentes races hiérarchisées et identifiée chacune par une couleur. En haut de l’échelle se trouvent les Ors, des sortes de surhommes, qui dirigent le monde, et à l’autre extrémité, on a les Rouges, que l’on peut quasiment considérer comme des esclaves étant donné leurs conditions de travail. Notre héros, Darrow, est un Rouge. Il n’a jamais vraiment remis en question le bien-fondé de la société dans laquelle il vit, mais un jour il se retrouve (presque malgré lui) à rejoindre un groupe de rebelles dont le but est de faire tomber les Ors. Pour cela, Darrow va devoir infiltrer la classe supérieure, en devenant un Or lui-même...

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman, c’est l’univers. Bien que dans l’ensemble, il ne soit pas extrêmement original – on y retrouve tous les principaux éléments de la dystopie – l’auteur a su y apporter sa touche personnelle : premièrement, ça se passe sur Mars, et deuxièmement, même si je classerais ce roman en dystopie, par certains aspects il fait également penser à de la science-fiction ou même de la high fantasy.
J’ai lu plusieurs critiques reprochant les trop grandes similitudes avec Hunger Games. Je comprends ce point de vue, mais je ne le partage pas. Certes ça m’a un peu fait penser à Hunger Games (bon, en fait ça m’a plutôt fait penser à The Testing de Joelle Charbonneau, mais comme The Testing m’a fait penser à Hunger Games, on peut dire que Red Rising m’a indirectement fait penser à Hunger Games. Vous me suivez toujours ?), puisque quand Darrow devient un Or, il passe un examen pour intégrer l’école qui forme les leaders de demain, et les épreuves que doivent surmonter les étudiants dans cette école rappellent en effet un peu ce à quoi les Tributs doivent faire face dans l’arène des Jeux. Mais la finalité est différente, les personnages sont différents, et Red Rising est également beaucoup plus violent que Hunger Games. Vraiment, Hunger Games, à côté, c’est le monde des Bisounours !

J’ai eu deux soucis avec ce roman, qui m’empêchent de rejoindre ses fans. D’abord, l’histoire est divisée en trois parties. J’ai aimé la première et la troisième, mais la seconde m’a laissée plutôt indifférente. Trop de batailles et de scènes de guerre, ce qui n’est pas franchement ma tasse de thé.
Mon second problème concerne le personnage principal. Darrow réussit absolument TOUT ce qu’il entreprend, et rencontre tellement peu de difficultés que ça n’en est même plus crédible, et même un peu agaçant au bout d’un moment. Je veux dire, il est un Rouge transformé en Or, il est passé d’un extrême à l’autre de la hiérarchie en très peu de temps. Il est entouré de gens qui ont reçu une éducation complètement différente de la sienne, mais il s’intègre immédiatement, et ne fait ni ne dit jamais rien qui puisse trahir sa véritable origine. J’ai vraiment eu dû mal à admettre ça.


Mais dans l’ensemble, Red Rising est un bon roman, prémices d’une probablement très bonne trilogie. J’ai particulièrement apprécié de voir que finalement, même si les Ors et les Rouges sont à l’opposé dans leur mode de vie, au fond d’eux ils sont animés par les mêmes émotions, la même rage. C’est peut-être pour ça que Darrow n’a pas de mal à se mêler à eux (j’aurais quand même aimé qu’il en ait un peu plus, du mal !). Et j’ai également aimé que l’auteur nous fasse apprécier des personnages Ors – personne n’est ni tout blanc ni tout noir, et les Ors sont peut-être l’élite d’une société injuste, ça ne fait pas automatiquement de tous des monstres. Je suis vraiment curieuse de savoir ce qu’il va advenir de tout ce petit monde dans les tomes suivants !

6 commentaires:

  1. Oulala il a l'air top top top. Ton avis est le premier que je lis mais le livre est déjà dans ma WL anniversaire. Si ma famille ne me le pioche pas, je l'achète dans la foulée xD par contre j'ai du mal avec la couverture mais c'est mon côté superficiel qui s'exprime!

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    1. Si déjà ma chronique t'a convaincue, tu vas être encore plus impatiente quand tu liras les chroniques des autres parce que toutes celles que j'ai lues sont encore plus enthousiastes que la mienne ;)
      Ah moi j'aime bien la couverture par contre. Elle est très simple mais plutôt classe je trouve.

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  2. Je le note :D Il me fait de l'oeil depuis un moment ! Même si les deux petits points négatifs que tu soulèves laissent à méditer... Trop de facilités, effectivement, ce n'est pas très crédible.

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    1. Tente ! Peut-être que ça ne te dérangeras pas au final :)

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  3. Ouah !! Cela me donne encore plus envie de lire le bouquin !! Faut vraiment que je le lise !!

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