Titre : Ruin and
Rising (The Grisha #3)
Auteur : Leigh Bardugo (Israël/Etats-Unis)
Date de parution : juin 2014
Editeur : Henry Holt
Nombre de pages : 417
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The capital has fallen.
The Darkling rules
Ravka from his shadow throne.
Now the nations’ fate
rests with a broken Sun Summoner, a disgraced tracker, and the shattered
remnants of a once-great magical army.
Deep in an ancient
network of tunnels and caverns, a weakened Alina must submit the dubious
protection of the Apparat and the zealots who worship her as a Saint. Yet her
plans lie elsewhere, with the hunt for the elusive firebird and the hope that
an outlaw prince still survives.
Alina will have to
forge new alliances and put aside old rivalries as she and Mal race to find the
last of Morozova’s amplifiers. But as she begins to unravel the Darkling’s
secrets, she reveals a past that will forever alter her understanding of the
bond they share and the power she wields. The firebird is the one thing that
stands between Ravka and destruction – and claiming it could cost Alina the
very future she’s fighting for.
La capitale est tombée.
Le Darkling contrôle la Ravka
depuis son trône d’ombres.
Maintenant, le destin de la
nation repose sur une invocatrice de Soleil brisée, un traqueur en disgrâce, et
les restes endommagés d’une armée magique autrefois puissante.
Au plus profond d’un ancien
réseau de tunnels et de cavernes, une Alina affaiblie doit se soumettre à la
protection douteuse de l’Apparat et aux fanatiques qui la vénèrent comme une
sainte. Cependant ses plans sont ailleurs, dans la quête de l’insaisissable
oiseau de feu et l’espoir qu’un prince hors-la-loi soit toujours en vie.
Alina va devoir forger de
nouvelles alliances et mettre de côté d’anciennes rivalités tandis qu’elle et
Mal se hâtent de trouver le dernier des amplificateurs de Morozova. Mais alors
qu’elle commence à lever le voile sur les secrets du Darkling, elle révèle un
passé qui va altérer pour toujours le lien qu’ils partagent et le pouvoir
qu’elle manipule. L’oiseau de feu est la seule chose qui se tient entre la
Ravka et la destruction – et le réclamer pourrait coûter à Alina le futur pour
lequel elle se bat.
/!\
ATTENTION ! Cette chronique contient des spoilers des deux premiers tomes.
Vous la lisez à vos risques et périls. Je décline
toute responsabilité en cas de spoliation accidentelle /!\
“Maybe love was a superstition, a prayer we
said to keep the truth of loneliness at bay. I tilted my head back. The stars
looked like they were close together, when really they were millions of miles
apart. In the end, maybe love just meant longing for something impossibly
bright and forever out of reach.”*
Voilà. C’est fini. Et... quelle fin ! J’ai adoré ce dernier tome
et la façon dont cette trilogie se termine, même si je pense que mon tome
préféré restera le second.
Encore une fois, ce fut un plaisir de me replonger dans l’univers des
Grisha. Et ce dernier volet est particulièrement
intense. Pas forcément au niveau de l’action, même s’il y en a pas mal,
avec quelques beaux rebondissements, mais surtout
au niveau des émotions. On ressent ce
désespoir, ce sentiment d’être un peu perdu et de n’avoir aucune chance, de la part
des personnages. Mais ce n’est pas un livre complètement noir,
rassurez-vous, au contraire, le ton
reste souvent assez léger et un certain nombre de répliques m’ont fait sourire,
surtout de la part de Nikolai et de Zoya. J’aime tellement la plume de Leigh
Bardugo et tout ce qu’elle arrive à faire passer. Et il faut que je vous
prévienne : elle aime beaucoup
jouer avec nos émotions. Prévoyez donc la boîte de mouchoirs.
Alina a tellement changé
depuis le tome 1, la petite orpheline de
Keramzin est devenue un vrai leader. Elle a toujours des doutes, peur que
le pouvoir la transforme en monstre comme il l’a fait avec le Darkling, mais
elle est déterminée. Et d’abord
déstabilisée par son lien particulier avec le Darkling, elle sait désormais
s’en accommoder et même s’en servir pour parvenir à ses fins. Bien sûr,
elle n’a jamais demandé à devenir Sankta Alina, et on sent qu’elle s’en
passerait bien, mais je trouve qu’elle a
tout de même pris son rôle à cœur, et je suis très contente de la manière
dont son histoire se termine.
Le comportement de Mal dans
Siege and Storm m’avait un peu déçue,
mais je peux vous dire qu’il se rachète totalement dans Ruin and Rising. Je trouve qu’il
développe vraiment une personnalité et un rôle propre, alors qu’au départ
il était totalement lié à Alina. Mais surtout, ce qui me plait chez lui c’est
que là où Nikolai et le Darkling
s’intéressent à Alina en premier lieu pour son pouvoir, lui il l’aime pour ce
qu’elle est vraiment, derrière l’Invocatrice de Soleil.
Sur les personnages secondaires, en quelques mots : l’Apparat est
de plus en plus creepy. Nikolai est toujours awesome et a le don de me faire
rire au moment où je m’y attends le moins. J’ai totalement pardonné sa trahison
à Genya, et j’aime de plus en plus Zoya. Et Baghra... non, je ne dirai rien, je
vous laisse découvrir par vous-même !
Bon, mais vous allez me dire, et le
Darkling dans tout ça ? Il est où le Darkling ?!? Ne vous en
faites pas, il est bel et bien là. J’aime énormément ce personnage, je crois que c’est le méchant le plus
réussi que j’ai pu rencontrer dans un livre. Parce qu’il a beau être super
méchant et avoir fait des trucs horribles, même si je voudrais le détester, je
ne peux tout simplement pas (et pourtant, j’ai essayé de ne pas l’aimer,
croyez moi !) Et ce n’est pas Leigh Bardugo qui m’y a aidée dans ce
dernier tome. Au contraire, en nous en
révélant un peu plus sur lui et son histoire, elle n’a fait qu’accroitre mon
attirance pour ce personnage !
Mais venons en maintenant à la fin. Je sais qu’elle est très
controversée, et je vois pourquoi beaucoup l’ont détestée, mais
personnellement, je l’ai tout simplement adorée. C’est très frustrant de ne pas
pouvoir vous expliquer en détail pourquoi elle m’a autant plu sans spoiler,
mais pour faire simple : j’aime
beaucoup le message que cette fin fait passer. Enfin, je ne sais pas si
l’auteure voulait faire passer un message, mais en tous cas, la manière dont
j’interprète la conclusion de cette trilogie correspond tout à fait à ma façon
de voir les choses et à mes valeurs personnelles, donc je ne pouvais pas rêver
mieux. Je pense que je pourrais relire
l’épilogue encore et encore sans jamais m’en lasser, je le trouve magnifique.
Mais même si j’adore la conclusion, je suis quand même tellement
triste que ce soit terminé. Alina, Mal, le Darkling, Genya, Baghra... vous
allez me manquer ! *essuie une petite larme*
Je vous le recommande si :
Vous aimez la fantasy et les univers magiques ? N’hésitez plus, foncez,
vous ne le regretterez pas.
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*« Peut-être que l’amour était une superstition, une prière que
nous récitions pour garder la vérité de la solitude à distance. Je penchai la
tête en arrière. Les étoiles avaient l’air proches les unes des autres, quand
en réalité elle étaient séparées par des millions de kilomètres. Finalement,
peut-être que l’amour signifiait simplement aspirer à quelque chose
d’impossible, trop éclatant et toujours hors de portée. »
Le tome 1 est paru en français chez Castelmore. Je prie tous les dieux possibles et imaginables pour qu'ils publient un jour la suite.
Il va falloir que je lise cette trilogie, toutes les critiques sont unanimement positives mais le résumé ne me tente pas plus que ça mais je vais faire confiance à mes confrères blogueurs :D
RépondreSupprimerJ'avoue qu'au départ il ne me tentait pas trop non plus, et puis je me suis laissée influencer par les chroniques des autres et je ne le regrette pas une seconde ! Des fois c'est bien d'être influençable :3
SupprimerMon dieu, maintenant j'ai juste trop envie de lire encore plus vite, même si je veux pas que ça se finisse ><
RépondreSupprimerJ'ai tellement peur de la fin...
Cruel dilemme, n'est-ce pas ?
SupprimerEn tous cas j'ai hâte de savoir ce que tu vas penser de la fin :)
J'ai très très très envie de me mettre à cette saga ^^ mais je suis sûr que Castelmore ne va pas sortir la suite et ça m'énerve !
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, elle ne fait pas partie de leur priorités pour le moment :( J'espère qu'ils vont les revoir ! Sinon, il ne te reste plus qu'à te mettre à la VO !
SupprimerLes couvertures VO sont beaucoup plus belles que celle en VF... J'en entends beaucoup parler et c'est une série qui me tente, donc à voir si je me lance dans la VO ou pas ^^
RépondreSupprimerMoi je te conseille de foncer ! Mais j'adore tellement cette saga que je ne suis pas très objective, haha
SupprimerJ'ai entendu beaucoup de bien sur cette trilogie ^^ Je n'ai pas encore sauté le pas mais je compte bien le faire !
RépondreSupprimerJ'espère bien que tu vas le faire !
SupprimerOUI ON A CHOISI LA MÊME CITATION :D
RépondreSupprimerComme toi j'ai bien aimé Zoya dans ce tome, vu qu'elle ne s'approchait plus de Mal. Puis Nikolai <3 J'ai été vachement déprimée quand il a été transformé.
[Mal] développe vraiment une personnalité et un rôle propre >> Oui, j'ai trouvé aussi. Pas assez présent à mon goût quand même. J'aurais voulu qu'on le voit encore plus, que je puisse m'attacher + à lui, et tenter d'oublier le Darkling...
je crois que c’est le méchant le plus réussi que j’ai pu rencontrer dans un livre. Parce qu’il a beau être super méchant et avoir fait des trucs horribles, même si je voudrais le détester, je ne peux tout simplement pas >> Tout pareil. Il peut tuer qui il veut, j'arrive pas. D'où ma déception concernant la fin.
Je t'explique pourquoi j'ai été déçue de la fin. J'aurais voulu qu'Alina devient assoiffée de pouvoir comme le Darkling et qu'ils finissent ensemble ahah. Ou que le Darkling accepte qu'elle soit bonne, et qu'elle serve de balance, qu'elle le mette dans le droit chemin. J'ai passé - je te jure - toute la nuit à me dire "ça va, c'est qu'un livre, Alina est très bien avec Mal. Dans ta tête, le Darkling est encore là, rappelle toi que du tome 1" ÇA M'A HANTÉ TOUTE LA NUIT JE TE JURE!!! Ça me hante encore un peu, j'ai un peu envie de pleurer. Lol. Je suis ridicule.
En tout cas, je suis contente qu'elle soit à ton goût, et que tu aies aimé aussi. J'ai vraiment du mal à me dire que c'est terminé.
*va chercher un mouchoir*
Ta deuxième option pour la fin me plait bien aussi :) Mais j'adore la fin telle qu'elle est, je la trouve simple (dans le sens où Alina et Mal mènent une vie toute simple loin du pouvoir, de Sankta Alina et tout ça, pas simple dans le sens trop facile), et c'est cette simplicité qui la rend magnifique, je trouve.
SupprimerEt puis je suis un peu Bisounours, j'aime bien quand c'est les gentils qui gagnent à la fin aha.
C'est plus qu'un mouchoir, c'est une boîte de Kleenex entière qu'il me faut quand je me dis que c'est fini ! (enfin, il me reste les nouvelles à lire, mais c'est pas pareil)