Titre : Un monde idéal où
c’est la fin
Auteur : J.Heska (France)
Date de parution : mai 2013
Editeur : Seconde Chance
Nombre de pages : 183
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Bienvenue dans un monde idéal !
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons
n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise
climatique irréversible ? Epidémie mondiale de mort subite ?
Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de
cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ?
Zombies entreprenants ?
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui
mènent à notre perte !
« Une infinité de
possibilités dans une infinité d’univers, telles sont les propriétés du
multivers. Ce qui veut dire que la fin du monde a déjà eu lieu des milliards de
fois dans des milliards d’univers
différents. Ne reste plus qu’à trouver la notre. »
Quand les éditions Seconde Chance m’ont proposé de recevoir ce livre,
j’ai beaucoup hésité avant de l’accepter, n’étant pas vraiment adepte du genre
nouvelle. Mais les chroniques globalement très positives de ceux qui l’avaient
déjà reçue m’ont convaincue de dire oui. Résultat : je ne suis pas faite
comme tout le monde, parce que je ressors de cette lecture beaucoup plus
sceptique que la majorité…
Dans ce recueil, J.Heska nous propose une centaine de nouvelles, très
courtes (de quelques lignes à deux pages maximum), présentant chacune une fin
du monde différente, de la très classique catastrophe écologique à la
totalement improbable et délirante invasion de poireaux OGM avides de chair
humaine.
Ces nouvelles sont vraiment très, très courtes, et je crois que c’est
la principale raison pour laquelle je n’ai pas accroché. Toutes les pages ou
presque, on change d’univers et de personnage, ça ne laisse pas beaucoup de
temps pour s’y habituer (d’autant que plusieurs nouvelles présentent des personnages
portant le même prénom… il doit y avoir au moins dix Antoine dans ce recueil,
ça n’aide pas à s’y retrouver !)
Bon, pour certains récits, une page était largement suffisante, mais
pour d’autres, j’aurais beaucoup aimé les voir se continuer sur un format un
peu plus long – notamment la nouvelle où les personnages oublient leur passé à
chaque fois qu’ils s’endorment, ou encore celle où l’expérience de Milgram
devient le mode de gouvernement… on aurait pu construire un super roman
dystopique sur cette base-là !
L’autre point qui m’a posé problème, c’est le concept de « monde
idéal », que l’on retrouve dans le titre du recueil mais également à la
fin de chacune des nouvelles, qui se terminent toutes par la phrase « Dans
un monde idéal… » Je suis encore en train de me demander ce que « monde
idéal » vient faire là dedans, puisque nous ne sommes un aucun cas dans un
monde idéal, bien au contraire. Ce n’est même pas le « monde idéal »
au sens dystopique du terme (un monde théoriquement idéal, mais qui se révèle
être plutôt une dictature dans les faits), puisque ces récits nous présentent tous
l’extinction de l’humanité de manière plus ou moins violente. Où est la notion
d’idéal là dedans, si quelqu’un pouvait éclairer ma lanterne, ce serait gentil
de votre part.
Mais finalement, il n’y a pas que du négatif, rassurez-vous. Certes
certaines nouvelles ne m’ont pas plu du
tout, ou m’ont laissée complètement indifférente, mais d’autres ont réussi à m’intéresser
– j’aurais voulu qu’elles soient plus longues – ou à me faire sourire. Sur la
centaine de nouvelles présentées dans ce recueil, chacun en trouvera forcément
une à son goût, les thèmes sont vraiment variés, même si l’attaque
extraterrestre, la prise de contrôle par
les robots ou la beaucoup plus probable catastrophe écologique
reviennent assez souvent. Les titres des récits sont assez évocateurs et en
général, j’ai su dès la lecture de ce titre si j’allais aimer la nouvelle ou
pas.
Je pense qu’il s’agit d’un livre qui ne se lit pas d’une traite, mais
plutôt par morceaux, une nouvelle par-ci par là, parce qu’à lire les cent à la
suite il y a un fort risque d’overdose. Je crois que c’est ce qui m’est arrivé
d’ailleurs, ayant reçu ce recueil en livre voyageur j’ai voulu le lire
rapidement pour ne pas faire attendre les lecteurs suivants. Je pense que si j’avais
espacé ma lecture dans le temps, j’aurais peut-être un peu plus adhéré.
En conclusion, une petite déception pour ce recueil de nouvelles,
cependant, si vous aimez les récits apocalyptiques et le format nouvelle, n’hésitez
pas à y jeter un œil, vous trouverez très certainement quelques textes qui
sauront vous plaire.
Merci aux éditions
Seconde Chance pour cette lecture !
Le site de l'auteur : www.jheska.fr
Je l'ai lu aussi, j'ai apprécié mais certaines nouvelles m'ont moins plu que d'autres.
RépondreSupprimerJ'ai apprécié le format, personnellement mais c'est sûr que j'aurais bien aimé que certaines nouvelles soient plus longues.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup tout ce qui est autour de l'apocalypse donc j'aimerais bien lire ces nouvelles mais c'est vrai que si elles sont aussi courtes que tu le dis, ça pourrait être dérangeant :/
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