dimanche 18 août 2013

La couleur de l'âme des Anges de Sophie Audouin-Mamikonian

Titre : La couleur de l'âme des Anges
Auteur : Sophie Audouin-Mamikonian (France)
Date de parution : 2012
Editeur : Robert Laffont – Collection R
Nombre de pages : 444



Résumé :
Sauvagement assassiné à 23 ans, Jeremy devient un Ange… et réalise avec effroi qu’on peut mourir même dans l’au-delà.
Pour ne pas disparaître, en effet, tout Ange doit se nourrir des sentiments humains et même… les provoquer !
Invisible et immatériel, Jeremy décide d’enquêter sur sa mort et tombe rapidement amoureux de la ravissante Allison, une vivante de 20 ans, témoin de son meurtre. Or l’assassin de Jeremy traque la jeune fille…
Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d’elle ?

Mon avis :
Ca faisait longtemps que je n’avais pas été autant déçue par un livre. Je me suis terriblement ennuyée et la seule raison pour laquelle j’ai lu La couleur de l’âme des Anges relativement vite c’est uniquement que je n’avais rien d’autre à faire.

A seulement 23 ans, Jeremy est déjà un roi de la finance. Malheureusement, sa carrière s’arrête brutalement la nuit où il est décapité par un sabre japonais en plein New York. Commence alors pour lui une nouvelle vie dans un au-delà bien différent de celui qu’on imagine. Dans cet au-delà là les Anges errent parmi les vivants et se nourrissent de leurs émotions qu’ils essaient même de provoquer. Une fois qu’il a compris le fonctionnement de son nouveau monde, la première impulsion de Jeremy est de faire la lumière sur son meurtre. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Allison, témoin de son assassinat et désormais dans le collimateur du tueur.

Bon, pour être honnête, j’ai quand même aimé le début. L’idée de départ est bonne, j’aimais bien cet univers avec ces anges de toutes les couleurs qui volettent autour des vivants en leur parlant à l’oreille. D’ailleurs je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer ces Anges autour des gens dans la rue et c’était assez drôle comme vision. Et puis même si je n’aimais pas spécialement les personnages, l’histoire d’amour entre Jeremy et Allison laissait présager beaucoup d’émotions car étant donné que lui est mort et elle vivante (et qu’elle ne peut même pas le voir), la seule manière pour cette histoire d’avoir une issue heureuse, c’est qu’Allison rejoigne Jeremy dans l’au-delà. Et on va quand même pas souhaiter la mort de cette pauvre fille, hein ?

En fait, si le roman n’avait eu que 150 pages, je lui aurais mis 4/5. Le problème c’est qu’il en a 444 et à cause de ça, je ne lui mets au final que 1.5/5. Dire que ça se dégrade complètement par la suite serait un euphémisme. Ce qui au départ s’annonçait comme une jolie histoire d’amour se transforme en un machiavélique plan de vengeance lequel s’inscrit dans une lutte politique acharnée entre les gentils Anges bleus (ceux qui se nourrissent d’émotions positives) et les méchants Anges rouges (ceux qui se nourrissent d’émotions négatives). Donc pour simplifier : le Bien vs le Mal, c’est aussi simple que ça, aussi manichéen que dans les contes pour enfants. Sauf que ce livre s’adresse aux jeunes adultes/adultes de 15 ans et plus. Cherchez l’erreur.

Pour couronner le tout, je n’ai pas DU TOUT aimé les personnages. Encore Jeremy, ça pouvait passer, même si par moments il m’agaçait un peu, mais disons qu’il m’a surtout laissé indifférente. Non, le problème venait surtout d’Allison : je ne la supportais pas. Elle est censée être surdouée ou tout du moins plus intelligente que le moyenne puisqu’à 20 ans elle est suffisamment en avance dans ses études pour être enseignante stagiaire, mais en réalité elle se comporte comme une gamine capricieuse de 10 ans et ne réfléchit pas beaucoup avant d’agir. Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai eu envie de lui donner des claques. C’est dommage parce que pour une fois qu’on avait des personnages autres que des lycéens de 15-16 ans dans un roman Young Adult, je trouvais ça sympa.
En fait, mon personnage préféré, c’était Einstein. Eh oui, dans l’au-delà Jeremy devient pote avec le VRAI Albert Einstein. Rien que ça. Le physicien m’a fait beaucoup rire et était bien plus sympathique que les deux héros.

En conclusion, malgré une jolie couverture et une bonne idée de départ, La couleur de l’âme des Anges est un roman des plus décevants. Je ne sais même pas à qui le recommander, puisqu’il est trop manichéen pour un public adulte mais d’un autre côté il y a trop de scènes « hot » pour les plus jeunes. Je ne vous donnerais donc qu’un seul conseil : courage, fuyez !

6 commentaires:

  1. J'avais l'intention de l'acheter en raison de la couverture et du résumé mais ton avis me coupe l'envie. Je vais peut-être y réfléchir à deux fois ^^.
    Merci pour cette chronique

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    1. Je ne vais en effet pas te conseiller de l'acheter ! Mais si le résumé te tente toujours tu peux essayer de l'emprunter à la place ;)

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  2. Pour ma part j'ai adoré cette histoire ! Mais comme on dit, les goûts et les couleurs ^^

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    1. Exactement ! On n'aime pas tous les même choses et heureusement d'ailleurs :P

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  3. Bon ben, je vais passer mon tour ^^

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